mardi 2 juillet 2013

On se rappelle de la situation de la femme tunisienne que lorsqu'il y a faits divers...

En Tunisie comme partout dans le monde de nombreuses femmes sont agressées, violées, maltraitées. Comme dans nombres de pays la loi du silence est imposée, et ainsi les victimes se taisent par crainte de représailles, du regard des autres, de la réaction (parfois violente envers elles) de la famille et surtout, ce qui est le plus grave, de l'attitude des autorités vis à vis de ces victimes qui sont rapidement traitées en coupables. et les prétextes sont faciles à trouver pour ces inquisiteurs, elle est coupable d'avoir encouragé, d'avoir été docile, d'avoir accepté en fait d'avoir tout simplement été victime. L'agresseur lui n'est coupable de rien si ce n'est d'avoir cédé à la tentation... (tout le monde se souvient encore de cette jeune fille violé par des policiers et et lorsqu'elle a porté plainte s'est retrouvé poursuivi pour conduite immorale...)
Où en est-on aujourd'hui en Tunisie, j'avoue que j'étais exaspéré par ce super président français qui utilisait chaque faits divers pour lancer une action gouvernementale, légiférer et surfer sur la vague médiatique. Mais en Tunisie le problème est tout autre, attentisme?, opportunisme? il y a un mépris du gouvernement, des élus vis à vis des souffrances des tunisiens, des victimes ; on se rappelle encore la réaction de cette ministre de la femme qui avant même d'avoir les éléments sur le possible viole d'une enfant dans une crèche s'est empressée de défendre cette dernière en rejetant la faute sur les parents (à croire qu'elle connaissait la directrice et voulait la couvrir).
Ainsi, en Tunisie, hormis les faits divers médiatisés où opportunistes et politiques en quête de caméra ou de micro et désireux de s'entendre parler, c'est le néant total, les quelques militants (et ils sont peu à agir par militantisme) sont étouffés, éreintés et surtout pas aidé dans leur combat que d'autres récupèrent à des fins politiques et électoralistes...
Les philosophes de tout temps ont toujours dis que l'état de droit ne peut émerger sans justice, elle est le pied de voûte de toute société qui aspire à la démocratie. Où en est la Tunisie? il suffit de le demander aux victimes afin d'en avoir une idée...

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