mercredi 15 février 2012

La Tunisie part en banane


Où allons nous?
L'enseignement part en sucette, l'enseignement supérieur suis le même chemin et part en cacahuète, les enseignants dans leur grande majorité sont démissionnaires et les étudiants dans tout ça sont out of Africa, ils ont pas l'air de prendre conscience de la situation, tant qu'ils ont ce bout de papier qui sert de diplôme pensant que c'est le sésame de la réussite, sans se soucier du plus important, la formation et les compétences acquises, car pour eux ce sera la débrouille et au plus futé (roublard) qui réussira.
Tant qu'il n'y aura pas d'équité, d'administrations purgées des profiteurs, qui tels des parasites ne sont présents que pour leurs intérêts personnels.
La tendance est à la recherche de valeurs, et à ce jeu là, les prédicateurs et autres extrémistes sont les plus fort. Oubliant que la cause de tous les maux de notre pays et le non respect des lois et des règles du bon vivre ensemble, la plupart des tunisiens sont prêts à vendre leurs âmes à ces prédicateurs dans un soucis de se laver de leurs pêchés. Alors qu'ils suffirait qu'on se respecte les uns les autres!!!!
La religion sans éducation ne mènera nul part nos jeunesses déboussolés, être pieu mais continuer à malmener son prochain, gruger le système, favoriser la contre bande et surtout diviser la population s'est se mentir à soi même.
Le combat doit débuter et finir au sein des structures éducatives le front principal c'est les collèges et lycées et le champ de bataille c'est l'université.
L'objectif n'est pas de formater, d'influencer et ou d'éloigner les étudiants de leurs convictions, loin de là. Mais simplement d'ouvrir l'esprit de nos jeunes, les amener à se découvrir, à se réaliser.
J'espère, j'aspire... si chacun fait sa part, demain ne sera que meilleur!

mercredi 8 février 2012

Dépénalisation du cannabis


Un titre provocateur, certes, mais à prendre avec parcimonie.

Je ne suis pas pour la légalisation du cannabis, j’ai même crée il y a des années une association afin d’encadrer des jeunes parmi lesquels il y avait des toxicos, mais c’est plus le reflet d’une incompréhension du système. Pourquoi le cannabis a ce traitement sachant que l’alcool fait plus de ravages sur notre jeunesse et sur la santé en général. Depuis le 21 janvier une corrélation a été observé entre l'augmentation de la violence et l'augmentation de la consommation d'alcool. En Tunisie contrairement à la France nous n’avons ni lobby viticole ni culture du vin ou autre alcool. Alors pourquoi ces traitements différents ? Si l’alcool est toléré je ne vois pas pourquoi le cannabis ne le serait pas non plus. J’aimerais que les deux disparaissent mais l’interdiction pure et simple n’est pas la solution, il serait plus sage de réglementer, d’éduquer et surtout d’encadrer.

Revoir l'éducation de nos enfants


L’idée consiste à, dès le primaire donner envie aux enfants d’aller à l’école en donnant une place importante au sport, à la culture et aux arts. Ainsi donc comme certains pays le proposent avec beaucoup de réussite, organiser les cours jusque 14 ou 15h et laisser l’après midi libre pour les activités sportives, éducatives ou culturelles (du nom de l’association que j’ai créé il y a une quinzaine d’année) La formation secondaire se doit plus scientifique sans pour autant négliger les autres matières et doit préparer à l’orientation universitaire, quelqu’un qui n’a pas le niveau en math ou physique aura donc l’impossibilité d’intégrer une formation d’ingénieur ou d’informatique idem pour la biologie et médecine. Mais sans pour autant les en exclure, il doit toujours y avoir des passerelles pour se relancer (j’ai des amis qui avec un bac littéraire ont parfaitement réussi en médecine c’est rare, difficile mais pas impossible).il est indispensable de revaloriser les formations dites professionnelles qui ne doiventplus être synonyme d'échec mais reflet d'un choix personnel. L’université et c’est le plus gros chantier doit être revu, les facs ne doivent plus être indépendante mais intégrées à l’université avec possibilité de choisir des matières dans différentes fac pour un étudiant inscrit dans l’université mère (ça l'est déjà en théorie mais impossible en pratique) ainsi donc les facs sans débouchés sont amenées à réduire leurs effectifs à l’avantage des fac plus en phase avec le marché de l’emploi: La sélection (on ne peut y échapper) ne devra plus se faire après le bac et en fonction de la moyenne obtenu mais dès le printemps en fonction du dossier scolaire et des résultats obtenus sur la durée de la scolarité (certaines facs peuvent toujours opter pour le concours si la demande est élevée). L’examen du bac ne doit être que le sésame permettant d’accéder aux études universitaires et non plus le moyen orientèrent il est aussi indispensable que les conditions d’accès aux différentes facs doivent être parfaitement transparent afin d’éviter toutes possibilités d’interventions et des places au mérite doivent être réservé aux populations les plus sensibles (zones rurales, cas sociaux, …).Pour résumer l’individu, ses envies, ses désirs doivent être au centre des préoccupations après qu’il réussisse ou échoue c’est sa responsabilité, le rôle de l’école, du lycée et de l’université est de lui donner les moyens de ses ambitions et ses envies et à aucun moment l'exclure.

Faire le ménage dans nos administrations


Un pouvoir identifié est un pouvoir craint. Tant qu’il règnera une ambiance d’impunité, nos administrations demeureront des nids à parasites.

Pourtant il existe des mécanismes ou des sanctions mais ils demeurent inutilisés ou inefficaces. Comment expliquer qu’un professeur attrapé en train de négocier des notes contre de l’argent voir même des faveurs sexuelles n’a pour seul sanction être transféré dans une autre structure, un directeur négociant des notes ou inscriptions en master contre argent ou faveurs sexuelles n’est que démis et transféré dans une autre institution, qu’un directeur ou directeur général surpris en train de détourner de l’argent public ait pour pire sanction de ne pas être reconduit ou mis en retraite anticipé.
La fonction publique ne doit plus être un « clou dans le mur » pour reprendre l’expression populaire, un fonctionnaire commettant une faute grave (corruption, abus de biens sociaux, …) doit être renvoyé sans appel, un fonctionnaire qui croit que son poste n’est que le moyen de percevoir son salaire sans aucun effort en contre partie doit être sanctionné voir renvoyé. Enfin le fonctionnaire doit comprendre qu’il est au service du public, il se doit d’être conviviale, agréable, serviable et surtout ne plus utilisé cette expression qu’il adore « revient demain ». Il doit se plier en quatre pour satisfaire les attentes du citoyen et ne plus dire qu’il a du travail car son travail se résume à un service public (servir le public). Le simple fait de lui demander ne suffit pas, il faut mettre des mécanismes de sanction afin que le fonctionnaire s’y plie bon gré, mal gré.
Quelques exemples au ministère de la jeunesse et des sports:
- Des directeurs généraux à la retraites toujours en activités et percevant salaires et indemnités indues.
- Des directeurs généraux démis après le 14 janvier 2011 mais continuent de jouir de la voiture de fonction.
- Des fonctionnaires ayant acceptés des postes dans d'autres structures mais continuant à jouir des avantages voir des salaires des postes abandonnés (responsable au sein fédération, chargé de mission, enseignement, ...) bloquant les postes pour les autres et doublant leur revenus induement.
- Des Directeurs et enseignants ayant été surpris en flagrant délit de détournement, abus de biens sociaux, de faiblesses voir de mineurs et aucunes sanctions administrative prise si ce n'est que muter le contrevenant.
etc etc etc et cela représente des centaines de millions de dinars

A quoi servent nos prisons?


Certaines personnes fautent, ne respectent pas les biens d'autrui ou de la communauté, est-ce que la prison (dans sa forme actuelle) est la bonne solution?

Lorsqu’un justiciable est condamné qu'est-ce qu'on en attend?
Le privé de sa liberté pour le punir? Et après, qu'est-ce que la communauté y gagne?
Il est clair que pour quelqu'un de violent (meurtrier, violeur, agression avec violence…) je n’ai pas de solution à proposer. Mais pour la majorité écrasante de ces personnes qui surpeuplent les prisons, qu’y gagne la communauté ? La prison coûte très cher à la communauté, dans trois cas sur quatre on fabrique un criminel car la prison n’a jamais arrangé quelqu’un, aucune perspective de réinsertion, souvent toute la famille se retrouve entraîné dans un tourbillon de problèmes… et tout ça sans que la victime ne perçoive quelconque compensation, réparation ou restitution.
Alors pourquoi ne pas penser à des peines de réparation, le voleur se voie payer une pension à la personne volée, le dealer travailler dans une usine ou une ferme agricole etc. bref une peine qui rapporte à la communauté et non qui coûte et surtout arrêter de les entasser dans des prisons qui fabriquent de vrais criminels !