jeudi 1 septembre 2011

Où en est-on après plus de huit mois ?

Après les frayeurs des fusillades puis des chasses à l’homme, après les différentes manifestations (Kasbah), l’apparition du vrai visage de profiteur du tunisien moyen (grèves, constructions anarchiques, pillages, stands anarchiques…), on aurait pu croire qu’une prise de conscience collective pouvait être espérée.
Hélas la réalité semble plus noire que le scénario le plus improbable car non seulement rien n’a changé, mais comble du comble les tunisiens semblent préférer cette situation.
Les voleurs profiteurs et meurtriers d’hier, non seulement n’ont pas été poursuivi mais certains ont été reconduit voir promu !
Les plus mouillés ont été autorisés à quitter le territoire emportant leur butin avec eux, aucunes des immenses malversations opéré ces 15 dernières années n’ont été mises en lumières dans les détails et responsabilités de chacun.
Les administrations sont toujours aussi opaque, mal géré, suréquipé pour certaines sous équipé pour d’autre, toujours autant de malversations et d’avantages indus, bref toujours autant de fonctionnaires payés à ne rien faire. Nos hôpitaux sont des vaches à lait pour les gens qui y travaillent et, ce, à tous les niveaux, des infirmiers qui détournent petit matériel, médecin ne recevant que clientèle privé à l’hôpital et gros matériel surévalué voir carrément détourné.
Aucun ré équilibrage pour les régions n’a été opéré, toujours aussi peu d’affectations pour les régions les plus mal lotis, peu de perspectives à court terme.
Les enseignants toujours aussi peu enclin à réaliser qu’ils ont l’avenir d’individus entre les mains, ne pensant qu’à leur intérêt. L’enseignement supérieur toujours aussi délaissé, favorisant son pourrissement déjà bien avancé, toujours autant d’étudiants acceptés dans des filières sans perspectives ou avenir, pas d’alternatives, pas de formations généralisés des enseignants vers la professionnalisation bref on s’enlise.
Mais à part ça je reste optimiste car je n’abandonnerais rien !

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